• C'est lundi de Pâques.... et il fait bô !!!!!


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  • Demain, le 15 mars, c'est l'anniversaire de ma môman.... Plein de gros bisous à ma maman que j'aime très fort ♥


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  • Aujourd'hui, je suis allée à la deuxième animation pédagogique sur la violence. Pour une fois que je suis intéressée par une animation et que je sens que ça m'apporte quelque chose dans ma pratique, autant en parler.

    Ce n'est pas toujours évident pour nous de réagir face à la violence physique ou verbale de nos élèves. Quelles en sont les causes ? Quelles en sont les conséquences ? Comment réagir pour nous protéger, protéger les autres et protéger aussi l'enfant violent ?

    Il est erroné de penser que le rôle fondamental de l'école actuelle est l'apprentissage des fondamentaux scolaire : lire, écrire, compter. Le rôle de l'école est avant tout de socialiser les enfants, leur apprendre à vivre ensemble, leur apprendre les règles, leur faire acquérir ce que l'on attend d'eux pour être dans la "normalité" du plus grand nombre. Chacun vient avec son histoire, son vécu, ses peurs, ses inquiétudes, mais aussi avec son perçu. Apprendre à s'écouter, apprendre qu'il y a des règles communes, mais aussi apprendre à passer du statut d'enfant à celui d'élève, n'est vraiment pas évident pour nos enfants. Nous aussi adulte nous avons plusieurs "casquettes" : homme ou femme, père ou mère, travailleur (peu importe la profession), ... Il ne nous est pas facile des fois d'avoir ces mutliples fonctions. Alors imaginons nos enfants ce qu'on leur demande. Il est peut-être plus facile pour les enfants qui ont des règles, des éléments communs au plus grand nombre de la société. Mais souvent, il y un énorme écart entre les règles de l'école et celles de la famille. Et c'est en affrontant l'autre que l'on se construit, en testant les limites.

    Il est certain d'une chose et tout le monde doit en être conscient, et pas que les enseignants, que pour qu'il y ait réussite dans les apprentissages fondamentaux scolaires, il faut que les apprentissages fondamentaux de socialisation soient mis en place. Il faut une véritable confiance en soi, se sentir bien dans le cadre école. Le capital culturel de chaque enfant fait qu'ils ne sont pas égaux en arrivant à l'école. Ils se trouvent confronter à des règles différentes, à des enfants différents, au fait d'être dans un lieu collectif, qui est souvent perçu comme un milieu hostile car tellement différent de la maison. Et ça on ne le prend pas assez en compte. Car si un enfant réagit violement c'est peut être signe aussi de mal être, de ne pas se sentir à sa place. Scolairement, certains n'y arriveront peut-être pas, auront beaucoup de difficluter à apprendre à lire, écrire, comtper, mais l'école lui aura apporter d'autres compétences sociales notamment qui feront qu'il arrivera à s'en sortir.

    Il nous faut adapter notre comportement en fonction de l'enfant qu'on a en face de soi.

    La violence a des causes multiples :

    - l'handicap social : on ne se retrouve pas culturellement dans l'école

    - le manque de vocabulaire pour exprimer son mal être, son besoin d'être perçu et compris

    - la sensation d'injustice

    - le modèle parental et familial

    - l'influence des médias (jeux vidéos, TV, ..)

    - la peur de l'échec ou l'échec lui-même

    - l'effet de groupe

    - ... la liste n'est pas exhaustive, mais chercher les causes ne peut pas donner forcement les solutions. N'oublions pas que nous avons face à nous des adultes en construction et que tout va se jouer à l'école, car c'est le lieu où il va passer la majorité de sa journée. Arrêtons de vouloir absolument penser que notre rôle n'est uniquement que d'instruire. Il y a aussi une part d'éducation à donner, sans se substituer aux repères familiaux, nous devons le compléter, car c'est par nous que passe le vivre ensemble, la socialisation.

    La patience, le respect et la compréhension doivent être inhérents à notre pratique. N'oublions pas qu'on a face à nous des enfants, ils se construisent, ont encore besoin de jouer, de rire, de s'amuser pour apprendre. Usons de la parole pour les comprendre, agissons pour les aider à grandir, à s'exprimer, mettons en mots leurs inquiétudes, leur peurs, leurs incompréhensions.

     

    J'ai hâte d'aller à la troisième animation pédagogique, et je sens que mes futurs lectures vont traiter de ce sujet. Je n'ai aucune prétention quand à changer les choses, mais modifier ma pratique de classe pour que mes élèves évoluent, soient plus sereins, pour pouvoir les comprendre, les faire avancer,  va devenir mon objectif. C'est un travail sur moi-même qui ne peut être que bénéfique pour tous.


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  • Allez en 8 ans de carrière (petite la carrière mais costaud), ça sera ma deuxième grève.... Je ne pense pas que cela sera utile mais c'est psychologiquement pour marquer mon ras le bol.... Pas envie de polémiquer sur les rythmes scolaires, la prime, ... mais surtout pour dire : quand est-ce qu'on va se décider, là haut à Paris, au ministère, à interroger les enseignants. Ne sommes-nous pas les mieux placés pour savoir ce qui serait bon ou non pour nos élèves, leurs et nos conditions de travail ? Apparement non. Ce gouvernement est comme celui d'avant : on impose, les gens râlent, mais on n'y apprend rien. Pourtant on dit bien qu'il faut apprendre de ses erreurs.... quand est-ce qu'ils vont mettre en application cette doctrine ???? Parce que les erreurs, je crois qu'ils en ont déjà commis pas mal !!!!


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